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Expendables.

 

 

 

Attention, sortez la seringue de testostérone, prêts ? Partez !

Expendables, si je ne m'abuse, est un projet qui traînait dans la tête de Sylvester Stallone depuis un petit moment. Réunir dans un même film le maximum des gros bras qui ont fait l'avénèment des films d'action à Hollywood sur une même affiche.

On peut dire en tout cas que le pari est réussi, certes plus ou moins, à chaque fois.

Pour commencer avec Sly, tout le monde l'apprécie, on reconnaît volontiers que ses films sont parfois de mauvaise qualité, le scénario n'est jamais très poussé, on ne l'a que très peu vu dans des rôles dramatiques, si ce n'est que récemment dans son rôle de Rocky Balboa dans Creed, qui lui vaudra peut-être un Oscar d'ailleurs (ce qui est un moindre mal après être devenu le maître incontesté des Razzie wards).
Mais on peut lui laisser une chose, il a toujours été honnête et fidèle à lui même, c'est le baron du film d'action, il se fait plaisir, et n'essaye pas de prouver autre chose en vendant un côté métaphysique à ses oeuvres, ça tire et ça cogne de partout et c'est très bien.

Et Expendables est un peu le paroxysme de cette philosophie...

Le premier marchait très bien par son côté cru et viscéral. Il nous montrait certes que Stallone est meilleur devant la caméra que derrière, et il nous servait un soupe un peu dramatique par moment, mais le divertissement était plus que là, ainsi que l'humour, car c'est aussi ce qu'on attends des projets comme celui-là.

Pourquoi ?

Parce qu'on ne peut pas dire que réunir 8 monstres du cinéma de castagne en se prenant au sérieux. Et c'est là qu'intervient Expendables 2...

Je le reconnais, c'est mon préféré, mon chouchou, celui que je peux voir et revoir, parce qu'il a réinventé le mot décompléxé. Stallone, Statham, Schwarzenegger, Van Damme, Chuck Norris, Bruce Willis, tous se font plaisir en enchaînant les scènes de combats et les punchlines tout du long, et ça marche du feu de Dieu. On se bisonne grassement, on en prend plein la face, on se dit qu'ils peuvent pas aller plus loin, le scénario est naze, mais c'est pas grave, ça s'enchaîne à une vitesse grand V, et en plus, c'est pas Stallone qui filme, donc on arrive à suivre et à voir tout ce qui se passe.

La machine était en route, tous les rouages étaient là pour continuer, mais malheureusement, il a fallu continuer le recrutement.
Et dans Expendables 3, ajouter 5 têtes d'affiche, dont la plupart sont inconnus, bin c'était pas l'idée du siècle.

Alors OK, y a Mel Gibson et Wesley Snipes et c'est tant mieux, mais y a tant de monte à l'écran et ça bouge tellement (ne parlons surtout pas de la qualité des effets spéciaux) que tout le monde n'a pas assez à manger pour être mis à l'honneur. Le résultat reste donc divertissant, mais le projet fait un peu "flop" dans ce film, car on sors avec la petite déception de se dire "pourquoi ne pas avoir poussé le délire jusqu'au bout en continuant avec des acteurs old school ?".

Néanmoins, j'ai de l'affection pour la saga Expendables malgré ses torts. Sly a eu une bonne idée, et comme la majorité de ses films, on peut les regarder encore et encore, en s'amusant (surtout devant le 2) et en mettant un peu son cerveau en pause. C'était le but voulu...

Fidèle à lui-même disais-je? ...

2016 (?) - Expendables 4
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