Nitquen & Indocile

Commentaires :

Merci, grands producteurs français, d'avoir traduit le titre "The theory of everything" par ça, c'est clair que ça donne tellement plus envie...

Je voulais quand même voir ce film après les échos qu'il a eu et, visiblement, il n'allait pas durer si longtemps au cinéma, donc il a fallu se lancer. Et ce film est exactement ce que j'espérais et ce que je redoutais.

Pour commencer, d'un point de vue technique, le film est juste magnifique. Il y a plein de cadres très symboliques qui renvoient aux trous noire, les décors sont splendides, la lumière, que je soupçonne d'être naturelle dans la grande majorité des cas est juste à tomber et la musique, certes discrète, accompagne très bien l'ensemble.

Il n'y a pas forcément de mouvements de caméras très innovants ou notables, ça reste classique, mais ça marche bien.
Pour un long-métrage qui parle de Stephan Hawking, sa vie, son oeuvre, il nous fallait un Stephan Hawking. Pour le coup, Eddie Redmayne et Felicity Jones sont ahurissants, en particulier le jeune britannique qui a dû apprendre et assimiler la gestuelle du cosmologue durant les différents phases de sa maladie. Un sacré tour de force pour le comédien, donc, dont je ne saurais dire si lui ou Benedict Cumberbatch m'as le plus marqué dans la course à l'Oscar du meilleur acteur.

Bien sûr, l'importance de l'oeuvre était de montrer comment un amour peut survivre, ou non, au temps. C'est l'adaptation du livre de Jane Hawking qui a été mis à l'écran. J'espérais savoir plus sur son oeuvre, j'ai su plus sur sa vie.

Mon seul petit bémol réside donc le scénario du film, certes intéressant, mais pour moi pas assez appuyé sur les découvertes du génie. La première partie du film partage la vedette entre la "théorie du tout" et la rencontre entre les tourtereaux. La deuxième ne s'intéresse qu'à leur vie de couple, et c'est plutôt dommage.

Notons au passage la petite apparition de Franck Leboeuf en médecin pendant 45 secondes qui est sans doute le seul acteur qui joe mal du film (enfin acteur...), mais sa présence fait quand même sourire.

Un beau film donc, sympathique à suivre, mais qui n'aura pas la prétention de captiver plus le spectateur qu'Imitation Game, qui faisait de meilleurs choix au niveau de ce qu'il fallait montrer selon moi.