Nitquen & Indocile

Commentaires :

On garde les mêmes et on recommence. On ajoute un zeste de nouveauté avec une intrigue entremêlée à la trame habituelle et on obtient le tome 7 du cycle des Gardiens de l'Éternité d'Alexandra Ivy. L'éponyme personnage traine des pieds pour répondre à la demande de son roi et se retrouve sous le charme d'une jeune femme à moitié Djinn. Canines, guimauves et testostérones sont toujours au rendez-vous. 

Le roman porte cette fois le prénom d'un charon, c'est un peu le vampire de main du roi des vampires. Les vampires parias n'ont qu'à bien se tenir lorsque Tane est en mission. On retrouve l'univers des suceurs de sang en quittant celui des poilus lunaires. On découvre une race jusqu’ici non évoquée par l'auteur.

Le nourrisson et son histoire passe un peu en retrait du fait de l'histoire d'amour dominante, mais puisque c'était le principe du cycle il est difficile de s'en plaindre. Des précisions auraient été les bienvenues. Un approfondissement de l'intrigue aurait permis de gagner un peu plus les lecteurs et lectrices sur un sujet un peu moins léger que les tourments du cœur d'un vampire aux hormones en folie dès le premier regard... La richesse du récit sur les espèces que l'on observait dans le tome précédent semble s'être évaporée hélas.

Le style de l'auteur est fidèle aux romans précédents, aucun changement notable. Le vocabulaire reste simple et accessible, il est loin d'être hors de portée et les tournures ne sont pas alambiquées. La promesse d'un bon moment de lecture est tenue une fois de plus et notre cerveau n'en souffre pas.