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Salvatore - Cycle Gardiens de l'éternité Tome 6 - Alexandra Ivy
L'auteur :
Alexandra Ivy est le nom de plume de Deborah Raleigh, une écrivaine américaine de fantasy. Elle est l'auteur de 33 livres pour Kensington Publishing. Elle a publié sous ce nom sa série de Bit-Lit Guardians of Eternity. Elle écrit également des romans historiques sous le nom de Deborah Raleigh.
La quatrième de couverture :
Salvatore Giuliani, roi des Garous, est à la recherche des sang-pur créées pour sauver son peuple de l’extinction. Mais dès l’instant où il sent le parfum de Harley, la jeune femme qu’il traque, retenue prisonnière par une bande de loups galeux, le violent désir qu’elle lui inspire oblitère tous ses autres instincts. Mais Harley n’a pas l’intention de se laisser faire malgré l’attirance immédiate qu’elle ressent pour Salvatore. Et leur histoire devra attendre car un ennemi pervers s’est juré de les détruire tous les deux.
Les personnages principaux :
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Salvatore, personnage éponyme, roi des loup-garous.
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Harley

Commentaires :
Dans les tomes précédents tous autant imbibés de canines, de guimauves et de testostérones, on a pu voir se lier des couples aussi divers que variés. Vampire-Humaine devenue Déesse avec Dante et Abby. Vampire-Mi-Humaine Mi-Shalotte avec Viper et Shay. Vampire-Garou avec Styx et Darcy (une des quadruplées garou), mais aussi avec Jagr et Regan (la seconde quadruplée garou). Vampire-Oracle avec Cézar et Anna. Après avoir vu tout celà on se dit que Dame Nature sous la plume d'Alexandra Ivy aime s'amuser à jouer sur la diversité des races dans les couples qui sont destinés à être. Alors à ce moment là on se pose une question :
Qui vont lutter contre leurs sentiments pour finir dans un lit (ou tout autre endroit un peu exotique) pour un corps à corps sensuel et sexuel ?
Puisque le roman porte le prénom du roi des garou, Salvator on ne s'attend pas à un couple aussi "classique" que celui-ci... Garou-Garou... Presque déçue pour le coup. Mais j'ia bien écrit "presque". On délaisse l'univers des suceurs de sang pour celui des poilus lunaires. On ne quitte pas les canines complètement cependant.
L'histoire est riche en révélations. On découvre véritablement le monde féérique et démoniaque dans lequel l'auteure fait progresser ses personnages. Le passé n'est pas en reste puisque l'on apprend enfin des détails importants sur les quadrulées et leur raison d'être. Notre patience est ENFIN récompensée. Je ne sais pas vous, mais j'ai cru qu'on ne le saurait jamais...
Sur l'histoire pas grand chose de plus à ajouter, la rencontre entre les quadruplées (connues) est assez cocasse, la parade nuptiale est fidèle à l'idée qu'on s'en fait après 5 tomes sur un principe plus ou moins identique pour 5 couples. Le 6ème suit ses prédécesseurs. Depuis 5 tomes on voit des vampires s'unir à celle qui sera leur compagne jusqu'à la fin. D'après les explications d'Alexandra Ivy, les garous n'ont pas/plus ce genre de phénomène qui gère leur destinée. Sauf que Salvator, roi des garous, ne fait rien comme out le monde et fait "ressurgir d'anciennes traditions" (si on peut appeler cela ainsi).
La guimauve et le sexe sont présents. Mais on est encore loin de l'overdose et du diabète littéraire. (Heureusement j'aime pas les piqûre alors l'insuline verbale très peu por moi...) L'auteure sait faire avancer l'histoire et ses personnages d'une manière assez régulière. La constance n'ôte rien aux rebondissements parsemée des sentiments grandissants des protagonistes. La romance paranormale sur dose de fierté pas toujours bien placée nous fait presque oublier l'arrogance du roi garou lorsqu'on l'observe être naïf au point de croire pouvoir contrôler son cœur.
La crainte de la répétition ne nous lâche pas, car voici déjà 5 tomes que l'on voit se produire ce qui ressemble de plus en plus à un schéma. Il est vrai que les similitudes entre les différents ouvrages s'exposent peu à peu. Alors on accroche un peu moins, on se lasserai presque. L'élément perturbateur qu'est Levet nous manque parfois. On se languit des situations qu'il engendrerait. Mais les évènements qui se déroulent nous font oublier cela san spour autant nous faire regretter le manque de saveur des personnages secondaires qui cette fois sont assez insipides.
Niveau style de l'auteur aucun changement flagrant et transcendant. C'est même cela qui rend le récit très facile à lire (et très rapidement). Le vocabulaire est simple, rien de capillotracté. On ne lit pas ce livre en cherchant le prochain prix Nobel de littérature, mais en recherchant à passer un moment agréable de lecture et ce livre tient sa promesse et remplit correctement ses objectifs. Que lui demander de plus ?
Les + :
Simplicité
Agréable moment de lecture
Les - :
Salvatore, j'aime pas le personnage, mais le livre se laisse lire
La note d'Indocile :
12/20