top of page

On l'appelait Mamie - Pierre Zylawski

 

L'auteur :
Pierre Zylawski, nordiste depuis toujours, vit à Maubeuge. Il a longtemps enseigné les lettres modernes (Il fut mon professeur durant 2 années au collège et il est celui qui m'a donné le goût des mots). Lauréat de plusieurs concours de nouvelles, il est à présent l'auteur de plusieurs romans dont "On l'appelait Mamie" et "16.47 pour mourir" dans lesquels on peut suivre des enquêtes d'un groupe de la SRPJ.

La quatrième de couverture :

À Obrechies, au cœur de l'Avesnois nordiste, Mathilde Baillé, 82 ans, avait appris à lire et à écrire à des générations de petits campagnards. Alors quand on la retrouve baignant dans une mare de sang...

Léo Grégoire, capitaine au SRPJ de Lille, comprend que tout un pan de son enfance vient de voler en éclats. Et quelqu'un va devoir payer, très cher, l'assassinat de celle que, depuis toujours, tout le monde appelait mamie.

Une enquête menée tambour battant par le groupe Grégoire venu en découdre, le couteau entre les dents.
Une enquête aux ramifications inattendues et aux ressorts psychologiques démontés les uns après les autres...


Les personnages principaux :

  • Léo Grégoire, Capitaine du SRPJ de Lille, appartient au "groupe Grégoire".

  • Maeva Christopher, Lieutenant du SRPJ de Lille, appartient au "groupe Grégoire".

  • Maxime Saunier, Brigadier du SRPJ de Lille, appartient au "groupe Grégoire".

  • Arnaud Van Zeel, Brigadier du SRPJ de Lille, appartient au "groupe Grégoire".

  • Basile Cenon, petit fils de Mathilde Baillé, polytechnicien.

Commentaires :

 

C'est le premier polar de Pierre Zylawski et sincèrement j'espère que ce ne sera pas le dernier. Voyage à Obrechies pour ce roman qui relate l'enquête d'un groupe de la SRPJ de Lille dans les bocages de l'Avesnois. A plus de 80 km de leurs bureaux habituels les 4 enquêteurs vont mener une course contre la montre afin de trouver le(s) coupable(s) d'un meurtre. La victime ? Une vieille dame, enseignante à la retraite, qui a appris à lire à plus d'une génération et fut torturée avant d'être effroyablement exécutée. On baigne dans le sang de cette pauvre mamie dès les premiers chapitres !

La recherche des preuves est menée pour appréhender au plus tôt l'auteur de cet odieux crime. Notre génération étant celle de la télévision et des séries policières du samedi soir, alors forcément, on cherche avec le groupe Grégoire les indices. On se rend compte rapidement que l'on s'est fait happer par le style et l'histoire, il nous faut absolument débusquer le coupable car on veut que justice soit faite. On tremble avec les rebondissements. On pleure à l'enterrement de Mamie. On est tantôt attendri tantôt anéanti par les révélations qui se succèdent. On découvre le village, le système judiciaire, la vie de la famille.
L'auteur nous fait vivre les sentiments et ressentis des personnages principaux et de leurs interlocuteurs. Les mots sont justes et poignants. On est d'autant plus touché que tout ceci bien que fictif pourrait être le fait divers de demain. Le réalisme de l'histoire passe tant par les mots que par les tournures. Pas de vocabulaire alambiqué malgré la spécificité de celui-ci. On sent que le sujet a été potassé avant d'être livré. L'écrivain a pris soin de connaître et apprendre un minimum sur les procédures afin de ne pas partir dans tous les sens.

J'aimerai ajouter juste une petite note qui m'a fait sourire. Certains auteurs ont des expressions ou des mots qui reviennent souvent, pour cet auteur, le mot qui m'a le plus marqué c'est "Azimuts". Présent au moins une fois dans chacun des livres de la collection Detectivarium, ce mot est ici au moins 2 fois dans l'histoire. Je vais forcément faire attention dans les autres livres de Pierre Zylawski pour voir s'il ne s'est pas là encore trouvé une place dans les pages de ses ouvrages.

Les + :

Le texte n'étouffe pas le lecteur en descriptions, mais on se fait une idée facilement des personnages et des lieux.

Les rebondissements ne sont ni capilotractés ni tombées comme des cheveux sur la soupe.

 

Les - :

On s'emmêle parfois un peu entre les grades des 4 personnages principaux.

 

La note d'Indocile :

18/20

© 2014-2016 NIQUINDO. Tous droits réservés.

bottom of page