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La Fille de l'Alchimiste - Kai Meyer
L'auteur :
Kai Meyer a reçu une formation à l'université de Bochum en cinéma, théâtre et philosophie. Il a été journaliste quelques années. Il a déjà publié une douzaine de romans historiques, mêlant mystère et fantastique, parmi lesquels La Conjuration des visionnaires (Rivages/mystère, 1995). Il écrit à plein temps depuis 1995. Kai Meyer vit actuellement en Westphalie en Allemagne
Best-seller en Allemagne, La Fille de l'alchimiste a été traduit dans une dizaine de langues. Kai Meyer est également l'auteur d'une trilogie pour la jeunesse L'Histoire de Merle, ainsi que de scénarios.
La quatrième de couverture :
Fin du XIXe siècle. Aura Institoris a grandi dans le labyrinthe de couloirs obscurs du château de ses ancêtres, bâti sur un récif de la Baltique. Lorsque son père, l'alchimiste Nestor Nepomuk Institoris, est assassiné sur l'ordre de son plus vieux rival, la jeune fille se trouve entraînée malgré elle au cœur d'un conflit dont les racines remontent au Moyen Âge. Aux côtés de son frère adoptif, elle décide d'affronter le meurtrier de son père. S'initiant à son tour aux terribles secrets de l'alchimie, elle va braver les intrigues et les dangers, et partir sur la piste du plus grand mystère de l'humanité : l'immortalité... Best-seller en Allemagne, La Fille de l'alchimiste a été traduit dans une dizaine de langues.
Les personnages principaux :
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Aura, fille d'un alchimiste assassiné dont elle reprendra le flambeau.

Commentaires :
L'environnement dans lequel se déroule l'histoire est sombre et froid (la Baltique n'est pas un synonyme de fortes chaleurs). C'est la première chose qui frappe le lecteur. Les personnages sont aussi sombres que le décor, mais à cela s'ajoute la note de torture qui rend chacun d'eux attachant, même s'ils ne sont pas des enfants de chœur… D'un point de vue historique, les évènements ont lieu en plein XIXème siècle.
L'alchimie est bien entendu au centre de l'histoire, mais meurtre et complot ne sont pas loin non plus. Aura qui perd son père découvre alors brutalement l'univers de celui-ci et tout ce qui gravite autour. Une fois que le doigt est mis dans l'engrenage il est impossible de l'en retirer sans dommage.
L'histoire ne part pas dans tous les sens. C'est cadré et réfléchi, malgré les objectifs incestueux du défunt père qui sont découverts de manière assez violente. L'écriture n'est pas alambiquée et le récit ne poursuit pas un rythme effréné impossible à suivre. Le rythme reste constant et les rebondissements pimentent la lecture.
Comme quoi d'un Meyer à l'autre le niveau n'est pas le même...
Les + :
Les épreuves de la jeune Aura parce qu'il faut bien avouer qu'on a tous un côté sadique à lire ses mésaventures et en redemander.
Les - :
Le manque parfois de détails ou d'explications.
La note d'Indocile :
16/20