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Je l'aimais - Anna Gavalda

 

L'auteur :
L’aventure littéraire d'Anna Gavalda commence en 1992, lorsqu'elle devient lauréate France Inter pour "La Plus Belle Lettre d’amour." Après avoir remporter de nombreus concours  de nouvelles et elle essaie de se faire publier sans succès. Finalement, Le Dilettante lui offre sa chance.

"Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part," son premier recueil sera réimprimé douze fois  et traduit dans 27 pays. En 2002 paraîtra son premier roman, "Je l'aimais," adapté au cinéma par Zabou Breitman en 2009.

La quatrième de couverture :

À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une "femme moins usée."

A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer.

Tombe alors le masque du "vieux con" autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.


Les personnages principaux :

  • Chloé, marié, trompé, maman de 2 filles.

  • Pierre, marié, père du mari volage.

Commentaires :

 

C'est un livre qui m'avait été conseillé par un ami suite à un texte que j'avais moi-même écrit. C'est la première fois que je lisais du Anna Gavalda et je recommande chaudement ce livre. Si vous n'aimez pas les histoire gnangnan ou à l'eau de rose, rassurez vous ici ce n'est pas le cas.

Je m'attarde rarement sur les roman d'amour pur. Ici ni aventure ni action qui partent dans tous les sens. Deux personnes parlent (enfin c'est surtout un monologue, plus qu'un dialogue) d'amour. Le beau-père essaye de rassurer sa future ex-bru comme il peut en lui parlant du passé, de son passé.En d'autres termes, la protagoniste s'étant fait plaquée par son compagnon c'est son beau-père qui va lui mettre le coup de pied au c.. pour qu'elle ne se laisse pas abattre par la situation.

Il va l’amener à penser autrement à cette mésaventure et lui montrer que même si c'est la fin d'une histoire, ce n'est pas la fin de sa vie, juste un rebondissement. Il faut qu'elle saisisse sa chance pour ne pas regretter.

Les dialogues sont justes, ils ne tournent pas autour du pot, appellent un chat un chat et font réfléchir tous ceux qui ont déjà connu une situation de "crise" telle que celle-ci. Le texte interpelle donc le lecteur sur ce qui fut, ce qui est, ce qui sera, ce qui aurait pu, mais aussi ce qui ne sera pas. On est forcément amener à faire le parallèle avec nous-même et c'est à ce moment là qu'on réfléchit à tout cela car le roman donne des piste, mais ne prémâche pas toutes les questions.

C'est agréable à lire et c'est tout naturellement qu'on s'invite dans le dialogue. On y prendrait vite part.

Lorsque le lecteur comprend finalement le sujet qu'évoque Pierre (le beau-père) il est déjà trop tard, le lecteur est profondément embarqué dans cette histoire et il y a fort à parier qu'il tombe de haut.

 

Les + :

Un agréable moment de lecture
C'est prenant tant cela touche un grand nombre

 

Les - :

C'est assez court, on veut savoir la suite, ce qui se passera pour Chloé après cette discussion...

 

La note d'Indocile :

17/20

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