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Films & Livres
Divergente 3.1 : Allegiant - Au delà du mur - Robert Schwentke
Le réalisateur :
Robert Schwentke est un réalisateur et scénariste allemand né en 1968 à Stuttgart. Il est connu pour les films "Flight Plan", "Hors du temps" ou encore "Red".
Le synopsis :
Choqués par le message des fondateurs leur dévoilant le véritable objectif du système des factions, Tris, «Quatre» et leurs compagnons décident de franchir le Mur encerclant Chicago pour découvrir le monde qui les entoure et ses survivants. Mais au-delà de la Clôture, ils découvrent un univers hostile avant d'être accueillis par un nouveau peuple complaisant et protecteur. A peine ont-ils compris avoir fait partie d'une expérience qui visait à restructurer la société qu'ils sont à nouveau confrontés à un défi de plus grande envergure. Alors que les dirigeants de ce nouveau monde ont en effet décidé de sélectionner les individus selon la pureté de leur code génétique, une terrible bataille se prépare à Chicago entre les anciens résistants...
Les acteurs principaux :
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Shailene Diann Woodley (dite Shailene Woodley) est une actrice américaine. Elle est notamment connue pour la série La vie secrete d’une ado ordinaire ou le film The Descendants.
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Theodore Peter James Kenneth Taptiklis (dit Theo James), est un acteur britannique, né le 16 décembre 1984 à Oxford. Il est notamment connu pour les films Les Boloss ou Underworld.
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Ansel Elgort est un acteur américain, né en 1994 à New-York. Il est connu pour ses rôles dans "Carrie, la vengeance", "Divergente", "Nos étoiles contraires" ou encore "Men, Women & Children".
Commentaires :
Si vous avez le mal de mer faites attention au premier quart du film, le caméraman a la tremblote... C'est relativement désagréable que cette méthode de prise de vue, mais heureusement cela change relativement rapidement.
Pour ceux qui ont lu la trilogie et l'ont adorée, je suis désolée de vous apprendre que le film est une adaptation de qualité moyenne. Je suis tout à fait d'accord qu'adapter un livre au cinéma n'est pas une mince affaire. Pourquoi ? Car "Identique" est bien le mot impossible à créer ici-bas. Parce qu'un sentiment à la lecture n'est pas le même au visionnage, il ne se ressent pas pareil, ne s'appréhende pas de la même manière, ne se vit pas de la même façon, ne s'exprime pas l'identique... Alors oui, il faut s'attendre à des changements et jouons sur les mots à des divergences...
L'eugénisme est plus présent encore que dans les 2 premiers volets. Marquage des spécimens. Classification des êtres. Sélection des individus. Tout est là à commencer par les modifications génétiques. On se rend de plus en plus compte que les protagonistes et leurs entourages sont des produits 100% OGM. Expériences d'un monde extérieur, ils se cherchent et s'interrogent. Croire ce que l'on affirme ou se révolter ? Le passage de l'un à l'autre n'est pas à sens unique et permet de nombreux rebondissements.
Plusieurs passages sont très fidèles au livre alors que d'autres nous semblent sortis de nul part. Un personnage m'a énormément déçu. Est-ce un choix des scénaristes que de transformer Peter en un autre personnage beaucoup moins logique qu'il ne l'est dans la trilogie originale ? Ici il semble agir sur un coup de tête à chacun de ses gestes.
Jeff Daniels (David) donne le ton cependant en nous livrant un personnage haut en couleur. Ambigu, intriguant, fourbe, menteur… On l'adore et on le hait en même temps. Ce second rôle semble toujours avoir un temps d'avance sur Tris qui n'est plus l'héroïne que l'on a connu dans les 2 premiers films. Où est sa clairvoyance ? Où est sa rage de vaincre ? Où est sa soif de comprendre ?
Le couple principal que forment Tris et Quatre est plus que jamais loin d'un couple. Ils agissent trop souvent chacun de leur côté sans jamais en parler à l'autre. C'est un couple sans échange et sans compromis. Ils ne se parlent plus sans se mentir ? Je me souviens de disputes récurrentes totalement absentes ici. Je me souviens d'une complicité évidente, absolument ignorée par les acteurs ou choix du réalisateur ?
Tout le contraire d'Ansel Elgort (Caleb) à qui on a plus envie de mettre un bon coup de pied bien placé pour tenter de le réveiller. Peut-être aussi lui enlever le balai qui semble lui avoir été greffé…
Du point de vue des décors, l'image que l'on s'en fait est reproduite assez fidèlement. Hélas elle empeste le numérique. Le budget était peut-être trop serré pour permettre au chef décorateur de faire un travail plus réel que celui-ci. Comment s'étonner après cela du burn-out du réalisateur qui a du tourner une grande partie de ses scènes sans savoir où étaient ses petites marionnettes humaines… Le choix de l'écrivain cependant est respecté quand au changement radical entre Chicago et lautre côté de la clôture. Tantôt désertiques et tantôt futuristes, les nouvelles contrées sont loin de la ville dévastée.
J'avoue ne pas trop comprendre le choix de coupure qui a été fait. Que reste-t-il pour un 4ème volet ? À mon avis bien trop peu de choses et cela me laisse pantoise quand à la suite.
Malgré cela, le spectateur se divertira tout de même en riant aux situations cocasses ou en s'effrayant lorsqu'il craindra pour chacun des personnages…
Les + :
Divertissement assuré.
Les - :
Sur-jeu de certains acteurs pour ne pas citer Ansel.
Peter qui n'a plus rien à voir avec celui du livre.
Décors post-apocalyptiques fidèles à l'image qu'on s'en fait dans l'ensemble, mais au combien numériques.
La note d'Indocile :
12/20
Les + :
Très divertissant
Efficace dans les scènes d'action
Les - :
Mauvaise adaptation
Mise en scène tape-à-l'oeil
La note de Nitquen :
11/20
Commentaires :
Divergente 3 est un film qui partait avec un avantage inconvénient pour moi lors de sa sortie en salle.
L'avantage, c'est que de tous les livres de littérature adolescente dont on nous abreuve en ce moment et que j'ai savamment lu, c'était mon préféré.
L'inconvénient, c'est que c'était mon préféré.
Je me suis laissé un seuil de tolérance, évidemment, car le livre n'est pas adaptable tel quel, de par le double point de vue évoqué à l'intérieur, et qui pour le coup, n'est pas trop mal retranscrit.
En revanche, le reste de l'adaptation est catastrophique. L'univers et le message qui doit être diffusé sont présents mais Robert Schwentke, dont je ne suis pas, mais pas du tout fan de la filmographie, a pris un malin plaisir à saborder les gros comme les petits détails de l'oeuvre.
Bien qu'un passage sur grand écran nécessite forcément quelques aménagements, beaucoup de ce qui faisait la substance de l'ouvrage aurait pu être conservé. C'est ce qu'avait montré Hunger Games, mais ne montre malheureusement pas Divergente, mais restons indulgents, Le Labyrinthe est bien pire à ce niveau.
Donc en tant que film, c'est cool. Tout ça pour en arriver là.
Bien sûr, le film a une certaine gestion du visuel durant les phases d'action qui que le divertissement est bien là. De même, la mise en scène du réalisateur est certes "facile", beaucoup de champ-contrechamp, quelques plans pour illustrer l'opposition entre les personnages, et en voiture Simone.
Comme on peut s'y attendre, un blockbuster tel que Allegiant (Au-delà du mur ? What ?) n'est pas fait pour exprimer tout le talent de ses acteurs, et même si Naomi Watts, Octavia Spencer et Jeff Daniels (debout) font le boulot, ce n'est pas transcendant non plus, l'émotion étant vite effacée par le besoin irrépressible de Schwentke de faire en sorte qu'arrive une mandale ou une punchline bien placée.
Au final, on ne passe pas un mauvais moment, loin de là, car le long-métrage nous en met plein la face à l'image d'un film d'action futuriste qui aurait besoin de nous démontrer que faire des SFX, c'est drôle, mais on ressort de la salle avec un petit goût âcre, en plus accentué par la scène finale qui est juste ridicule.
Petite mention pour la musique en revanche, qui, comme dans toute la saga, nous fait vivre les péripéties avec entrain et bonne humeur.
Divergente 3, on l'espère, saura garder tout l'originalité de son support de base dans le volet final qui sera réalisé par le très connu Lee Toland Krieger.
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