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Dallas Buyers Club - Jean-Marc Vallée
Le réalisateur :
Jean-Marc Vallée est un réalisateur et scénariste canadien, né le 9 mars 1963 au Québec. Il est notamment connu pour des films comme Liste noire, Crazy, Dallas Buyers Club.
Le synopsis :
1986, Dallas, Texas, une histoire vraie. Ron Woodroof a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels. Au fil du temps, il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le Dallas Buyers Club est né. Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les autorités fédérales. C’est son combat pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.
Les acteurs principaux :
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Matthew McConaughey est un acteur, producteur, réalisateur et scénariste américain, né le 4 novembre 1969 à Uvalde. Il est notamment connu pour les films Le Loup de Wall Street, Killer Joe ou Mud.
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Jared Joseph Leto (ditJared Leto), né le 26 décembre 1971 à Bossier City en Louisiane, est un acteur, chanteur, producteur et musicien américain. Il est notamment connu pour les films Requiem for a dream ou Fight club.
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Jennifer Garner est une actrice américaine, née le 17 avril 1972 à Houston au Texas (États-Unis). Elle est notamment connue pour les films Daredevil ou Elektra.

Commentaires :
Sixième film que je vois prétendant au titre de meilleur film à la 86e cérémonie des Oscars. Dallas Buyers Club nous illustre la triste réalité de personnes dépistées séropositives au milieu des années 80 en balayant au passage plusieurs sujets sensibles tels que l'homophobie et le trafic illégal de médicaments. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce long-métrage est loin d'être un tire-larmes, bien au contraire. La caméra sur épaule, le tempérament détestable de Ron Woodroof, incarné par un Matthew McCounaghey exceptionnel, font que le sentimentalisme exessif est totalement absent du film. L'oeuvre nous confronte à la réalité aussi dure et froide qu'elle est, en nous montrant l'enfer qui vivait les homosexuels de l'époque, ainsi que les porteurs du SIDA, tous considérés comme des "tapettes" comme mentionné à maintes reprises. Jean-Marc Vallée nous offre en plus une mise en scène de qualité, chaque situation étant en phase avec les sensations du protagoniste principal. L'ensemble est porté par des acteurs au top, avec des seconds rôles brillamment joués, pour ne citer que Jared Leto et son Rayon criant de vérité. Bien évidemment, la compétition était rude pour l'oscar du meilleur acteur et j'ai toujours un petit faible pour le personnage de Leo dans Le loup de Wall Street, mais je réalise doucement le tiraillement du jury après avoir vu Dallas Buyers Club. Je ne regrette juste de ce film que son aspect linéaire. Monté très rapidement, enchaînant les "rebondissements" sans nous laisser trop le temps de digérer les scènes qui défilent, on apprend certes beaucoup de choses, mais on n'a pas spécialement le temps de s'attacher aux personnages, ce qui est fort dommage quand ils sont interprétés avec un talent pareil. C'est un parti pris, l'Histoire passe avant les histoires personnelles de chacun, malgré les quelques plans insérés pour nous parler du passé de Ron et Rayon. Dallas Buyers Club est donc très bon film, très instructif et nous mettant en plein visage ce qu'était la vie dans certaines régions des Etats-Unis à cette époque, et rien que pour ça, il vaut le détour.
Les + :
Excellent jeu d’acteurs
Une histoire passionnante
Pas de guimauve
Les - :
Très très linéaire
Peu d’informations sur les personnages
En résumé :
Dallas Buyers Club est un film qui tire sa force de son intrigue qui en passionnera plus d’un. On en apprends énormément sur les débuts du SIDA et la mentalité de l’époque. Tout ceci est porté par un Matthew McConaughey expetionnel et un Jared Leto qui va vous faire mourir de rire lorsque vous le verrez apparaître. Seul regret, la linéarité de l’histoire qui ne laisse aucune place au développement personnel des protagonistes.
La note de Nitquen :
17.5/20