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Cloverfield - Matt Reeves

 

Le réalisateur :
Matt Reeves est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 27 avril 1966 à Rockville Centre dans le comté de Nassau de l'État de New York. Il a réalisé des films comme Laisse-moi entrer, La Planète des singes : l’affrontement (à venir), Cloverfield

Le synopsis :
New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...
       
Les acteurs principaux :

  • Michael Stahl-David est un acteur américain né le 28 octobre. Il est notamment connu pour la série The Black Donnellys

  • Jessica Lucas est une actrice canadienne née le 24 septembre 1985 à Vancouver. Elle est notamment connue pour les films Pompéi et Evil Dead.

  • Todd Joseph Miller (dit T.J Miller), né le 4 juin 1981, est un acteur et humoriste américain. Il est notamment connu pour les films Dragons.

 

Commentaires :

Cloverfield, le fameux film façon found-footage de Matt Reeves. Malgré les critiques relativement positives, j'avoue être mitigé quant à ce long-métrage. Premièrement, l'ambiance qui ressors de l'oeuvre est géniale, la mise en scène permet de vraiment mettre en valeur la panique générale qui règne à New-York pendant les heures d'enregistrement, avec cette scène monumentale de la chute de la tête de la statue de la liberté. De par le principe même du caméscope, l'immersion est totale et l'intégralité du film est très rythmée. On peut également noter que le film se lance très vite, avec une introduction très crédible, illustrant des personnages qui sont vraiment pris par surprise et qui, pour une fois, ne sont pas à l'origine du cataclysme. Seulement voilà, plus le temps avance, plus les réactions des protagonistes sont stupides, à commencer par l'idée, tellement faite et refaite et tellement énervante, de retourner au milieu du désastre pour sauver quelqu'un. Cette idée, servant d'amorce au scénario, mais permettant aussi d'éprouver un certain désarroi quant à l'intelligence des "héros". Tout ceci est confirmé par la brillant suggestion d'emprunter un tunnel de métro noir sans savoir :

 

  1. s'il risque de s'écrouler à cause du truc au-dessus,

  2. si le métro risque de se remettre en marche,

  3. s'il ya quelque chose en dessous.


Bien évidemment, un film de ce type n'est pas fait pour sortir un jeu d'acteurs exceptionnel (on pourra tout de même noter que les individus s'en sortent bien mieux que les stars plus ou moins aguerries de Godzilla). Néanmoins, le caméraman est d'une stupidité sans nom, à regarder son ami enfoncer une porte en se demandant s'il doit poser sa caméra et l'aider. Et à partir d'ici, il y'a un soucis majeur quant à la genèse du film, car, malgré le fait que ce soit expliqué, j'ai toujours du mal à comprendre comment on peut rester scotché à filmer un évènement pareil plutôt que de rester concentré pour sauver sa vie. Cloverfield est donc un film très simple, avec une ambiance et une mise en scène géniale, mais avec des situations tellement peu crédibles qu'on y rentre malheureusement pas totalement. A découvrir tout de même.

 

Les + :

Ambiance de panique très bien simulée
Très rythmé

 

Les - :

Décisions des personnages totalement stupides

 

En résumé :

Si vous parvenez à faire abstraction du cliché habituel de film d’horreur relatif au fait qu’il faut que les protagonistes soient des attardés mentaux prenant toujours des décisions à la con, Cloverfield est un film bien stressant qui met dans une ambiance de panique générale la ville de New-York pour le plaisir du spectateur lambda. Le cap a été dur à passer pour moi.

 

La note de Nitquen :

12/20

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