Nitquen & Indocile

Commentaires :

A peine sortie de l'adolescence (pas tout à fait en fait), j'ai voulu lire les "livres interdits" jusque là par mes parents car trop jeune, je voulais comprendre pourquoi ils l'étaient. Commencer avec Stephen King était un choix comme un autre. La bibliothécaire m'a regardée d'un œil bizarre puis annoncé que peu de personne arrivait au bout de ce livre. Trop volumineux, un peu répétitif... Le défi était lancé ! Du haut de mes 16 printemps tout juste sonnés, j'allais lire ce livre que bien des lecteurs avaient abandonné.

Là où d'autres trouvaient des passages rébarbatifs, je me suis délectée des détails fournis par l'auteur et des intrigues que Leland Gaunt mettait en place. Essayer de comprendre les conséquences de chacun des services demandés ne fut pas une mince affaire et rarement couronnée de succès.

Mais ce fut un véritable régal que cette lecture interdite enfin autorisée. La liberté de lire y était pour beaucoup, le défi également, mais l'auteur est véritablement le roi dans son domaine. Le fait qu'il arrive même à faire allusion à d'autres de ses livres par des personnages ou des anecdotes contées est également du grand art :

• Dead Zone : les noms de Johnny Smith et de Frank Dodd sont mentionnés.

• Christine : la voiture de Leland Gaunt a la même odeur que Christine.

• Ça : un personnage a été enfermé à l'asile de Juniper Hill.

• La Part des ténèbres : à travers le personnage d'Alan Pangborn qui se remémore souvent l'affaire.

A mettre entre toutes les mains (averties)